Si l'on enjoint à un frère des choses impossibles

68.SI L'ON ENJOINT À UN FRÈRE DES CHOSES IMPOSSIBLES
LXVIIISI FRATRI IMPOSSIBILIA INIUNGANTUR
1 Si l'on enjoint à un frère des choses difficiles ou impossibles, il recevra en toute mansuétude et obéissance le commandement qui lui est fait. 2 Cependant, s'il estime que le poids du fardeau dépasse entièrement la mesure de ses forces, il représentera au supérieur les raisons de son impuissance, avec patience et à propos, 3 sans témoigner ni orgueil, ni résistance, ni contradiction. 4 Que si après cette représentation le supérieur maintenait son ordre, l'inférieur se persuadera que la chose lui est avantageuse, 5 et il obéira par amour, en mettant sa confiance dans l'aide de Dieu. 1 [sg.165] Si cui fratri aliqua forte gravia aut impossibilia iniunguntur, suscipiat quidem iubentis imperium cum omni mansuetudine et obœdientia. 2 Quod si omnino virium suarum mensuram viderit pondus oneris excedere, impossibilitatis suæ causas ei qui sibi præest patienter et opportune suggerat, 3 non superbiendo aut resistendo vel contradicendo. 4 Quod si post suggestionem suam in sua sententia prioris imperium perduraverit, sciat iunior ita sibi expedire, 5 et ex caritate, confidens de adiutorio Dei, obœdiat.

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